Dis-moi mon P’pa, c’est quoi l’homme?
GENRE : balade littéraire/pensée vivante: récit fascinant qui illustre un amour pour un fils
Avec une énergie d'ocre, de cigales et de cailloux qui chantent, un père adossé à un olivie
r en Provence parle à son fils avec une tendresse inouïe.
Format 21/11 couverture couleur laminée brillant.
Illustration Olivier Blandenier.
Intérieur 133 pages sur papier astride écru.
Isbn: 978-2-9700540-8-5
Prix : 25.- CHF (17 euros) port compris.
Prélude
Ôfan des abeilles! Alors là, tu vas fort de café, fils. Tu me donnes le bourdon de la volonté. Alors que tu n’existes
encore pas, ici-bas, je t’entends vivre à un moment où mon cœur bat instinctivement dans mon esprit. Je te distingue
si distinctement, que tu me révèles ton existence dans l’existé. A t’entendre Bébé Etoile dans l’invisible avenant, j’ai
envie de chanter et de frémir d’intention jusqu’au bout du monde. Cré nom! C’est quoi l’homme, dis-tu si spontanément
à ce père que je deviens. Je ne sais pas grand-chose. Hem… si ce n’est, quelques notes de musique sur une partition
de l’âme humaine qui vaut la peine que tu les entendes à l’intérieur de ton octave. Ô fan! Il est heureux que tu me poses une question de caractère, pimpante, à moi, le vieux, qui tiens encore debout sur un jeu de quilles.
C’est bien une de ces questions qui a un attachement à l’amour et à la gravité: Dis-moi mon P’pa, c’est quoi
l’homme? Une question singulière qui surgit, circule et m’envoie dans des lieux où j’aime aller. Et, quand il s’agit
de réfléchir à l’homme, à sa grandeur d’esprit, à sa misère, à sa merdeuse petitesse, je réponds présent au présent de
toutes mes tripes. Pour tout t’avouer, je savais que tu me poserais cette question un jour ou l’autre dans cette balade
humaine.
Soit! Ne bouge pas d’un pouce, ne franchis aucune frontière. Autrefois, j’ai écrit quelques pives dans une parcelle d’oliviers qui appartenait à ton grand-père. Et sache que c’est une oliveraie qui compte parmi ses arbres, un
olivier de 400 ans. Ah! quelle belle époque. Elle fait à elle seule le fond de ma quête. Librement, dans une strophe
reculée du monde, je me suis permis d’écrire quelques lignes voyageuses en Drôme provençale sur ce sujet. Je suis
bien aise de les montrer aujourd’hui. V’là, je file les chercher au grenier de Provence et te convie à t’en régaler, fils,
ce jour où tu seras en âge de les lire et de les comprendre.